Direction : Jos van Immerseel
piano : Rian de Waal
Berlioz : Carnaval romain
Liszt : Mephisto Walz
Grieg : Concerto pour piano et orchestre en la mineur
Berlioz : Symphonie Fantastique
Les louanges des connaisseurs ont contribué à remplir les salles où Jos van Immerseel dirigeait Anima Eterna, qui a débuté comme petit ensemble baroque et peut désormais faire valoir le titre d’orchestre. Anima Eterna s’est initialement fait connaître par sa pratique des exécutions historiques, l’étude critique des partitions et l’utilisation d’instruments d’époque. Même le répertoire du XIXe siècle renaît d’un souffle nouveau sous la baguette de Jos van Immerseel. Le succès rencontré en 2004 avec le pianiste Rian de Waal sur un programme Liszt motive tout naturellement cette nouvelle coopération.
La réussite du Carnaval Romain, tant sur le plan formel que sur celui de l’orchestration, subtile et éclatante, a valu à Berlioz un succès immédiat. Mephisto Waltz, valse ininterrompue de Liszt, père de la technique pianistique moderne, passe par des moments de pure virtuosité, particulièrement appréciés de Rian de Waal.
La vigueur, le lyrisme et le charme typiquement scandinave font la réussite du concerto en la mineur, écrit en 1868, alors que Edvard Grieg avait vingt-cinq ans.
Symphonie célébrissime, La Fantastique, composée dans les premiers mois de 1830 est fortement teintée d’autobiographie. On ne peut douter que le jeune Berlioz y a déversé le trop-plein de la passion qu’il éprouvait alors pour l’actrice irlandaise Harriet Smithson. Sans équivalent dans la littérature musicale, l’œuvre est d’un jaillissement de l’inspiration unique dans la production du compositeur, d’une puissance expressive qui soulève toujours l’enthousiasme de l’auditoire. |