| | Emma Milan est foncièrement latine. De par ses origines et sa culture, mais surtout de par le cœur. Fascinée par la langue espagnole, passionnée par le chant, elle excelle dans l'art du tango. Elle chante un Buenos Aires langoureux où des marins gominés dansent au son du bandonéon pour oublier leurs amours nostalgiques. Elle chante une Argentine rêvée où les pavés sont toujours humides et les filles souvent tristes. Elle chante des ports qui ressemblent à des décors de films.
Carlos Gardel, le père fondateur du tango était de Toulouse ; à sa manière, Emma perpétue ce lien historico-culturo-sentimental qui existe entre la France et le tango. Comme une artère qui mène vers le cœur. Petite française égarée dans les brumes nocturnes de Buenos-Aires, elle évoque la douleur, l'exil, les caresses, l'argot des hôtels éphémères…
Une heure où s'alterneront poèmes de tango en français et tangos argentins en espagnol. |
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