Organisé par : Théâtre national de Chaillot 1, place du Trocadero, , 75116, Paris http://www.theatre-chaillot.fr Tel : 01 53 65 30 00
| | Chorégraphie, mise en scène Blanca Li
Salle Jean Vilar
18 au 28 janvier 07
20h30 / dimanche 15h / relâche lundi
DANSE
Musique originale Édith Canat de Chizy
Lumière Jacques Châtelet
Décor Pierre Attrait
Vidéo Charles Carcopino assisté de Julien Nesme
Costumes Laurent Mercier
Avec
les danseurs Gérald Dorseuil, Sylvain Groud, Matthew Hawkins, Laurence Levasseur, Blanca Li, Deborah Torres
les chanteurs de l’ensemble vocal Sequenza 9.3 dirigé par Catherine Simonpietri : Claudine Margely, Virginie Lefebvre, Thi Lien Truong, Donatienne Milpied, Philippe Froeliger, Etienne Vandier, Christophe Sam, Christophe Grapperon
Percussionniste, Béatrice Répécaud
Production : Théâtre National de Chaillot / Compagnie Blanca Li / Ensemble vocal Sequenza 9.3 / Odyssud-Scène Nationale de Blagnac / Maison de la Musique de Nanterre / Opéra de Massy / Théâtre 71 Malakoff / Studio de la MAC Créteil
Blanca Li, atout cœur
Regardant dans son rétroviseur, Blanca Li, fougueuse Espagnole de Grenade, peut y voir ses débuts à New York, où elle fréquenta les cours de Martha Graham, son retour en pleine période movida avec groupe rock à la clé, ou mieux ce premier opus, Nana et Lila, en 1993, qui la révèle en Europe. Blanca Li, au culot et sans aide, osa alors ce mélange de danse contemporaine et de musique arabe. Une dizaine de spectacles plus tard, la danseuse flamenco à ses heures perdues essaie le one woman show déjanté, l’hommage au cirque, Salomé, un clin d’œil au hip hop, Macadam, une ode à l’Andalousie aussi, Al Andalus. En plus d’un long métrage, Le Défi, et en attendant le suivant, Cabaret Latino, Blanca Li revient à ses premiers émois, la danse.
Corazón Loco permet à Blanca Li de renouer aussi avec le monde du chant, après ses débuts chorégraphiques à l’Opéra de Paris. « Je voudrais pour cette création que le travail sur le corps et la voix ne fasse qu’un. Réunissant danseurs et chanteurs, nous explorerons réciproquement les univers de chacun », dit la belle Li. S’inspirant du thème universel de l’amour, « source inépuisable de beauté, sensualité et fantaisie », la chorégraphe a rallié sur scène une équipe de huit danseurs, huit chanteurs, l’ensemble vocal Sequenza 9.3 sous la direction de Catherine Simonpietri, et un percussionniste. Quant à la partition originale d’Édith Canat de Chizy, compositrice en vue, Blanca Li la voit comme « un chant choral d’amour, riche de poésie et d’humour ». Et nous promet sur le plateau de l’or un peu partout : la scénographie de Pierre Attrait part de l’idée d’anamorphose avec des parois textiles qui cachent autant qu’elles découvrent. « Un décor sensuel donnant la part belle au corps. » En dire plus serait provocation : Blanca Li n’est jamais vraiment là où on l’attend. Une fois de plus, elle entraîne son public au-delà des songes et du mouvement. On ne peut rêver meilleur(e) guide. |
| | |