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| | JUNIOR CONY & SHANTI D
Dub Veterans ! > Paris
www.myspace.com/juniorconyshantid
Vétéran de la scène rock underground et alternative comme des sound-systems des 80's, Junior Cony a fait ses premières armes au mix ou aux machines et claviers de Ludwig Von 88, Raymonde & les Blancs-Becs, Treponem Pal, Bérurier-Noir, les Oidgts, Sergent Garcia, Marousse et d'autres encore...
Cony nous livre un savant mélange de basses massives et de mélodies accrocheuses en altitude pour un dub roots et digital. On apprécie ces rythmiques steppa empreints des nouvelles technologies, mais avec un effort pour garder le son original du dub des années 70/80.
Un compromis entre novo dub et dub old-school travaillé uniquement avec des platines.On peut le voir en concert accompagné de Shanti D et sa voix fluide et haut perchée pour des versions chantées de ses productions aériennes.
Et de la nébuleuse dub française, jaillit enfin Junior Cony.
Franc-tireur longtemps attendu par les férus et fidèles de la scène reggae dub underground, le parisien s’est émancipé et publie aujourd’hui un troisième opus, «Peace monger», tout aussi magistral que les deux précédents.
Lâchés simultanément courant 2003; ses deux premiers albums parus chez Crash Disques l’avait révélé aux jeunes amateurs d’un dub alors en pleine explosion. Ce n’était que la confirmation d’un talent caché depuis des années mis au service des compagnons de l’ombre.
Et ce nouvel album risque fort d’imposer durablement sur la scènecelui qui débuta en naviguant à vue au fil des eighties, en plein cœur du big bang alternatif: d’abord sonorisateur de Washington Dead Cats, officiant ensuite aux machines des deux leaders de la scène Ludwig Von 88 et Bérurier Noir (dont il fut partie prenante lors de la récente reformation, jouant même un dub de son cru lors de l’inaugurale et incendiaire prestation aux Transmusicales de Rennes). Au fil du temps, Junior Cony œuvra aussi aux claviers ou machines pour les groupes frères: Marousse, les Oidgts, Raymonde & les Blanc-Becs, Treponem Pal, Sergent Garcia et d’autres. Guère surprenant de le voir aujourd’hui faire paraître son nouvel opus sur Folklore de la Zone Mondiale, le label des agitateurs punks que sont les Bérus.
Dub, résolument, ce «Peace Monger». Car Cony, vivifié par le Clash, s’est vite épris de cette facette instrumentale et expérimentale du reggae. Roots, original, celui des Upstetters, de Leroy Sibbles, de Lloyd Robinson: les grands, mais aussi les oubliés de l’histoire, ceux qui sont restés dans l’ombre, juste parfois exhumés le temps d’une compilation conçue à Londres ou Paris. Cony aime à les citer: ne jamais oublier ses racines. Fuir la facilité des projecteurs. «Junior Cony à la racine», titra un jour l’hebdomadaire Télérama, adoubant chacun des deux albums inauguraux des quatre clefs tant convoitées… Et ses roots à lui se trouvent aussi dans l’univers des sound-systems et des basses massives, circuit dans lequel il évolue depuis l’aube des années 90. L’obscurité, l’artisanat (de son petit appart parisien où il a conçu ses versions aux dub nights hypnotiques); il connaît aussi. Les à priori aussi : pas toujours simple quand on est blanc de s’imposer dans le circuit… Lui n’en a cure, privilégiant l’ouverture, qu’elle soit humaine ou musicale. Pas d’œillères ici. Activiste permanent, il finira donc par lâcher deux albums d’un coup à Crash Disques: «Ina roots tradition», véritable pépite dub, aboutie comme rarement dans nos contrées. Et «At the government shop», en compagnie des chanteurs Shanti D et Mister Irie, complices vocaux depuis 1999. Merveille, encore. Qui bâtissent un son propre retrouvé aujourd’hui sur «Peace monger», principalement instrumental, où seule la voix de Shanti D s’immisce parfois, enchanteresse et vaporeuse. Le beat ondule et les effets se répandent dans un espace sonore squatté avec maestria. C’est simple d’apparence et construit dans la tradition, mais étonnement précis, efficace, respectueux. Chambres d’écho d’époque, synthétiseurs analogiques, Junior Cony est resté bloqué seventies et n’en décroche pas, pour notre plus grand bonheur. Sans pour autant copier ou végéter: Cony s’y connaît assurément en innovations, n’a pas oublié que le dub se doit d’expérimenter sans cesse. «Peace monger»: Treize perles dubcomme il s’en trouve peu finalement dans l’actuelle pléthorique production du
genre. Des versions à découvrir in vivo, dans la chaleur des sounds et l’ampleur des infrabasses. Expérience mystique intense à vivre vite, si vous avez l’occasion de croiser la route de Junior Cony. Vous allez kiffer.
DREADLYON HI-FI
Feat. Mc K-Riddim, Ras Hassen-Ti, Selecta Jahsteph
www.myspace.com/dreadlyonrecords
www.dreadlyon.over-blog.com
Issu de la scène underground lyonnaise, le DREADLYON assure le développement et la promotion des nouveaux talents de la scène reggae-dub régionale et nationale par l’intermédiaire de son label : le DREADLYON REC., ainsi que par sa structure live sound system : le DREADLYON Hi-Fi. Fondé en 2001 et animé avec passion et pertinence par JahStef, cette structure est rendue possible grâce à la 'collaboration' des artistes, pour l'essentiel frenchies, qu’il rencontre au fil du temps : PirateDub, premier dubmaster produit par le label, Munky Lee, king of roots-dubsound, sans oublier Ras Hassen Ti (Sysiphians crew ) et Mc K riddim, présents sur cette soirée ! |
| Mots clés : sortir à valence / concert / reggae / dub |
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Horaire 21:00 h
