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 3 J Event'S
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| | Edito de Jacqueline Dubernet, l'organisatrice
Carmina et Moi
Entre Carmina Burana et moi, c’est une jolie histoire qui a eu un très grand moment d’émotion au Théâtre du Châtelet le 4 mars de cette année.
C’est un plaisir d’amener ce concert dans des lieux aussi magnifique que Arles, Béziers, Nice, Orange et Saint-Raphaël.
Les grands airs d’opéra ouvriront la soirée, préparant finement l’atmosphère à une suite détonante et envoûtante ou s’entremêleront les envols musicaux et douces mélodies de carmina.
Laissez-vous emporter...ailleurs, nous nous y retrouverons.
Programme
• Première partie : Grands airs d’Opéra
Bizet : Carmen - Ouverture
Choeur des gamins, Air d’Escamillo
Delibes : Lakmé - Air des Clochettes
Verdi : Nabucco - Choeur des Hébreux
Massenet : Hérodiade - Vision fugitive
Méditation de Thaïs
• Deuxième partie : Carmina Burana - Audition intégrale en version philharmonique
Compositeur : Carl Orff
Orchestre : Orchestre Philharmonique de Poznan
Chef d’orchestre : François Boulanger (Chef d’orchestre de la Garde Républicaine)
Solistes : Elizabeth Vidal - André Cognet - Adrian Brand
Carl Orff est né en 1895 d’une famille issue de la grande bourgeoisie de Munich. Fils d’un père officier, mélomane à ses heures et d’une mère pianiste. En 1900 il commence à prendre des cours de piano auxquels vont s’ajouter ceux d’orgues et de violoncelle. À l’âge de 10 ans, il compose des textes et des musiques pour ses propres théâtres de marionnettes. Il déchiffre régulièrement des oeuvres symphoniques ou des opéras en compagnie de sa mère.
Sa première publication musicale : Eliland-Liedern date de 1911. Carl Orff fréquente l’Akademie der Tonkust mais les relations avec ses professeurs ne sont pas satisfaisantes. Ses premières compositions seront influencées par Schoenberg et Debussy (Gesei, das Opfer) Durant plusieurs années il assurera la fonction de répétiteur à Munich, Manheim puis Darmstadt. Cette période sera momentanément interrompue par l’appel sous les drapeaux (1917). De retour à
Munich, il se voue à la composition ainsi qu’à l’analyse d’oeuvres du 16ème et 17ème siècle. Il travaille à l’adaptation de : L’Orfeo de Monteverdi pour le théâtre moderne. À cette époque, l’expressionnisme Allemand est très actif. Carl Orff y prend une part importante.
En 1923, Orff rencontre à Munich Dorothée Günther, une artiste peintre qui participe à la mise en scène de L’Orfeo et dont il partagera la vie quelques années. Dorothée Günther créée une école dans laquelle des jeunes pourraient s’initier à la gymnastique et la danse. Carl Orff s’enthousiasme pour ce projet et propose d’apporter un volet musical à l’enseignement du mouvement. Ces deux disciplines deviennent interactives dans un enrichissement mutuel.
En 1934, dans le cadre des jeux olympiques, il est demandé à Orff de composer la musique du défilé des enfants. Cette pièce connaîtra un succès insoupçonné à l’époque. Pour des raisons politiques, l’école Günther cesse ses activités en 1937. La même année Carl Orff présente un opéra en 3 actes intitulé : Carmina Burana. De ses oeuvres, celle-ci restera la plus connue. Il est à noter qu’à ce moment il détruira une grande partie de ses oeuvres antérieures. En compagnie de luthiers, Carl Orff met au point toute une série de petits instruments à percussion, xylophones et métallophones.
En 1949 ils créent le studio 49 qui sera voué à la fabrication de ce qui deviendra : l’instrumentarium Orff. Le Schulwerk (l’atelier scolaire) de Orff et Keetman durera deux ans et demi. Il donnera naissance à une oeuvre devenue célèbre : Histoire de la nativité ainsi que cinq volumes intitulés : Musique pour enfants. L’intérêt pour le Orff-Schulwerk dépasse à présent les frontières. L’université de musique de Salzbourg (le Mozarteum) propose à Gunhild Keetman d’ouvrir une classe de musique élémentaire.
En 1960, le gouvernement Autrichien débloque des fonds afin que le Mozarteum puisse ouvrir des annexes. Celles-ci seront réservées à l’enseignement de la pédagogie musicale Orff. L’institut Orff verra le jour en 1963 dans ces locaux. Carl Orff et Gunhild Keetman en assumeront la direction jusqu’en 1970.
Entre 1950 et 1973, Carl Orff fera paraître de nombreuses oeuvres.
En 1973 il travaille à une série documentaire intitulée Carl Orff und sein werk. Considéré par beaucoup comme le plus grand dramaturge théâtral et musical après Wagner, il s’éteindra le 23 Mars 1982 à Munich.
L’orchestre de Poznan a été fondé par Tadeusz Szeligowski, compositeur et premier directeur de l’orchestre philharmonique de Poznan.
Le concert d’ouverture a été tenu le 10 novembre 1947 sous la baguette du premier chef d’orchestre Stanislaw Wislocki succédé par une longue lignée.
Parmi les illustres chefs d’orchestre qui ont dirigé le philharmonique de Poznan, les mélomanes se souviennent d’Eugène Ormandy et de Georges Szell.
Au nombre des solistes exceptionnels qui se produisirent avec l’orchestre, on compte Martha Argerich, Helen Donath, Wojciech Drabowicz, Jean Fournier, Malcolm Frager, Monique Haas, Ryszard Karczykowski, Joanna Kozlowska, Gidon Kremer, Witold Malcuzynski, Wieslaw Ochman, Garrick Ohlsson, David et Igor Oistrakh, Ewa Podles, Maurizio Pollini, Sviatoslav Richter, Mstislav Rostropovich, Arthur Rubinstein, Henryk Szeryng, Stefania Toczyska, Narciso Yepes, Krystian Zimerman.
L’ensemble s’est produit dans plusieurs pays tel que l’Australie, l’Allemagne, la France, la Belgique, la Suisse, l’Hollande, l’Espagne, le Luxembourg, La Bulgarie, la République Tchèque, le Danemark, la Turquie, l’Islande, l’Italie, la Slovaquie et la Lituanie, aussi bien pour y donner des concerts que pour participer à de nombreux festivals internationaux.
Depuis 1952, L’orchestre philharmonique de Poznan accompagne les finalistes du Concours International de violon Henryk Wieniawski. Il est également la principale formation symphonique de deux festivals de musique contemporaine : L'ÉTÉ MUSICAL DE POZNAN et LES JOURNÉES MUSICALES ET THÈÂTRALES.
Il participe à des festivals tels que l'AUTOMNE DE VARSOVIE et WRATISLAVIA CANTANS.
Il se vit souvent confier la création d'œuvres contemporaines, polonaises et étrangères, et réalisa de nombreux enregistrements symphoniques, lyriques, de musique de ballet, que ce soit pour la radio, pour la télévision ou pour le disque.
... un orchestre à la hauteur de sa belle réputation.
Né en 1961, François Boulanger a été récompensé de 5 prix au conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Pianiste et organiste, il s’est par la suite révélé lors de 3 grands rendez- vous internationaux où il a été lauréat (Concours des jeunes chefs d’orchestre de Besançon, de percussion de Paris et de Genève).
Il est invité, très jeune, à jouer en soliste (percussion, orgue) avec le nouvel orchestre philharmonique de Radio France, et à diriger de prestigieuses formations telles que les orchestres de l’Opéra de Paris, Pasdeloup, le national de Lyon, le philharmonique de Montpellier, le régional d’Auvergne, de la Radio Télévision Luxembourgeoise, le Royal d’Oslo, le national d’Ukraine, le philharmonique de Moscou et les orchestres des conservatoires de Paris et de Lyon.
Nommé en 1997, le colonel François Boulanger dirige les formations d’harmonie et symphonique lors de leurs multiples prestations, tant en France qu’à l’étranger. Il s’attache à préserver la tradition musicale française que perpétue dans le monde l’orchestre de la Garde Républicaine depuis un siècle et demi.
...son talent le conduit à la distinction de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, de l'Ordre du Mérite, et vient d'être décoré des Palmes Académiques. |
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Horaire 00:00 h
