Chant grégorien et paléochrétien
Scola Metensis
direction : Marie-Reine Demollière
"David" était le nom dont le grand Alcuin appelait Charlemagne. Charles le Chauve, l'un de ses petits-fils, se fit lui-même portraiturer en David, peu vêtu, chantant, jouant de la cithare et dansant.
Si les souverains carolingiens s’identifient à ce roi charismatique choisi par Dieu pour guider son peuple dans ses voies, c’est qu’ils se sentent investis de la même mission. Or par la composition des 150 psaumes qu’on lui attribue de façon mythique, et à cause des épisodes où il est montré chantant - lorsqu’il réconforte le roi Saül et lorsqu’il danse autour de l’arche d’alliance - David est aussi un modèle pour le chantre. Le Livre des Psaumes fournit le texte de la grande majorité des pièces grégoriennes. Le répertoire est riche d’antiennes et de répons qui content les épisodes heureux ou tragiques de l’histoire de David et plus encore de pièces qui évoquent la promesse qui lui fut faite, rappelée sans cesse dans la Bible jusque dans les dernières pages. |