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| | Nous sommes fiers d’accueillir : STRYCHNINE !
Punkin’ the Rock in France since 1976 ! > Bordeaux
www.myspace.com/strychnine33
S'il n'est qu'un seul « groupe culte » issu de Bordeaux, Strychnine est celui-la : vingt-cinq ans après sa dissolution, le premier des groupes en « ST » continue de nourrir de fantasmes la scène rock d'ici.
Pour avoir partagé, en aout 77, la scène du festival punk de Mont-de-Marsan avec The Clash, Damned et consorts. Pour avoir tourné au cinéma au coté d'Higelin dans « La Bande du Rex ». Pour avoir titré son premier single (auto produit) « Je suis jeune et je t'emmerde ». Pour avoir porté haut et fort l'étendard des New York Dolls et des Stooges d'Iggy Pop. Et surtout pour avoir composé tant de bonnes chansons (compilées en CD par « Bordeaux-Rock ») aux atours d'hymnes.
Pour parfaire le mythe, Strychnine s'est autodétruit de manière spectaculaire, cinq ans après sa formation et juste avant la sortie de son second album : un soir de janvier 82, dans l'archi-comble salle du Grand Parc è Bordeaux, le groupe a mis en pièce tout son matériel après la troisième chanson.
Rideau !
« Tout seul, tu creuses ton trou
Dans la rangée des morts-debout
Va jusqu’au bout de l’ennui
Va jusqu’au bout de ta nuit
Va jusqu’au bout… ne me dis pas que tu n’as pas compris »
« Ex. Bx. », Strychnine
C’est un reportage audio, qui sera en ligne demain, sur Arte Radio.
36 minutes pour ramasser 1976/1981. Le sous-titre est couillon (« hors du vide ») ; le teaser à pisser de rire (« vie, gloire et chute d’un groupe punk 80’s »), le reste est magistral. Le reste c’est du rock. Des galères, des trouvailles (le groupe se déplaçait dans un corbillard parce que le corbillard, dit l’un des membres, « c’est spacieux, c’est confortable » et, surtout, « le moteur n’a jamais été poussé »). Les deux radio-enquêteurs — Mathieu Deschamps et Yves Fontanille, un des p’tits gars bien derrière radiactivity.fr — déroulent leur affaire comme une visite d’usine (désaffectée) à souvenirs(cassés). On entend des chiens, on entend des punks, on surprend despunks à chiens, des histoires de crêtes et de style (« faut avoir du style »), on entend Kick (le chanteur), puis un autre membre, puis un troisième, puis un copain du groupe, personne n’est identifié, puisque c’est l’histoire de toute le monde. Avé l’accent, quelqu’un lâche le plus beau mot du monde : rock ‘n’ roller. Le temps remonte, les rires se font nerveux, tous des anciens du Combat Rock, ça fout la trouille, ça fout la mort mais, heureusement, y-a les saloperies, y-a- les tromperies, y-a les conneries. Des trucs de malade, un producteur qui jouait dans… Yes. La signature chez une major, qui ne comprend rien comme il se doit. Les plateaux télé ouh ! ouh ! avec Le Luron ou Michèle Torr : « on s’est fait trimballer comme des petits cons de province qu’on était ».
Et puis un larsen. Et puis ça reprend.
« Tout seul, tu creuses ton trou
Dans la rangée des morts-debout
Va jusqu’au bout de l’ennui
Va jusqu’au bout de ta nuit
Va jusqu’au bout… ne me dis pas que tu n’as pas compris »
C’est tout un monde. Quand le rock n’était pas encore français ni tout à fait mort.1-2-3-4, quelqu’un évoque les Olivensteins. Tout est dit. Tout est possible. Tout fait Fender, mon pote.
Et puis, soudain, un copain qui revient de Thaïlande avec un kilo et demi d’héro. Le groupe va bientôt exploser. Ambitions, vibrations, pièges à cons qui se referment. Aujourd’hui, son premier album vinyle vaut « 75 euros » (c’est une vendeuse qui le dit). Et puis, au loin, une voix. Une voix pâteuse. Une voix de merde. Une voix de neuroleptiques. Une voix psychiatrique. Une voix de petit frère. C’est Richard, l’ancien bassiste du groupe ; tôt orphelin, célibataire à 17 ans. Richard, il fait la manche maintenant. « On attend de me trouver un appartement thérapeutique », dit-il. De temps en temps, Richard donne des cours de guitare (« dans six mois, tu joues comme moi »). De temps en temps, il écrit encore. Des histoires de rendez-vous manqués. « Les potes ont pas remplacé le père. Mais ils ont fait ce qu’ils on pu ». Cette voix, tu la connais entre mille. Cette voix, tu l’as entendue mille fois. « Va jusqu’au bout… ne me dis pas que tu n’as pas compris ».
C’est sur Arte Radio. C’est une histoire de et du rock.
Et c’est immanquable :
www.arteradio.com/son.html?312002
OPERATION S
Punk Wave > Paris
www.myspace.com/sexesubversionsuicide
http://operation.s.free.fr/
Cécilia écrit, Fred compose.
Opération S a commencé à jouer en 2002. Un 45 sur Wild Wild sort en 2003, puis en 2004 un album sur Revel Yell au japon, Broken Rekids aux US, Wild Wild et LTDC en France.
Ils ont joué ou jouent toujours dans : the No-talents, Anteenagers, Frustration, Warum Joe, Les
Terribles, Loud Mufflers, Cécilia et ses Ennuis, Les Teckels…
Ils ont joué avec : Slaughter and the Dogs, Epoxies, Warum Joe, LSD, Métal U, Nashville Pussy, The Kids, The Spits… Tournée aux US en octobre 2004.
Daniel Darc a accepté de chanter un titre, « Jeunesse éternelle » - qui lui va comme un gant - et les a rejoint sur scène au Nouveau casino, Paris, en 2003.
7 artistes contemporains (Fredox, Billy Childish, Iwan, Cat, Ludovic Levasseur, Jacques Doupouy et Denis Grrr) ont réalisé chacun une œuvre tirée en sérigraphie et insérée aléatoirement dans le pressage français de l’album.
+ After Deejayzzz: IVAN LE TERRIBLE & DJ VON KIDS
77’ & French Punk Mix > Paris, Valence |
Mots clés : sortir à valence / concert / punk |
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