Organisé par : Théâtre national de Chaillot 1, place du Trocadero, , 75116, Paris http://www.theatre-chaillot.fr Tel : 01 53 65 30 00
| | Direction artistique Philippe Decouflé
Salle Jean Vilar
22 au 30 juin 07
20h30 / dimanche 15h / relâche lundi
DANSE
Vidéo, Olivier Simola
Lumière, Patrice Besombes
Musique, Joachim Latarjet…
Son, Claire Thiébault
Accessoires, Pierre-Jean Verbraeken, Agathe Saint-Girons
avec
Philippe Decouflé
et le Quatuor Psophos
Production : Compagnie DCA – Philippe Decouflé / Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg / Festival de Danse de Cannes
Direction de production : Dominique Laulanné
Philippe Decouflé en solo
Un solo pour tout oser : oser la solitude après vingt ans de travail en groupe, oser montrer ses pieds, des photos de ses parents et de ses filles, oser rêver qu’on puisse faire autant de dégâts qu’un tremblement de terre avec deux doigts qui bougent, oser s’interpréter. L’exercice selon Philippe Decouflé relève de la gageure. Articuler la vie et l’œuvre sur tous les tons, privé et public, grave et fantaisiste, n’est pas une mince affaire. Mais ce n’est qu’au prix d’un dévoilement que le jeu du solo amuse Philippe Decouflé. S’il ne craint pas de se mettre à poil quand il le faut, il sait aussi l’art d’escamoter la réalité en jouant à cache-cache avec elle. Grâce à un arsenal simple et sophistiqué d’écrans et de caméras, le chorégraphe dresse un piège d’images et d’ombres chinoises qui dialoguent à l’infini. Seul moteur des projections qui habillent l’espace, le chorégraphe serre la main à un partenaire virtuel qui lui ressemble comme un frère, s’enivre de la multiplication de ses reflets jusqu’au vertige. Désir d’échapper au monde ordinaire pour réinventer un univers à la démesure de son imaginaire, Philippe Decouflé offre un concentré de ses obsessions spectaculaires : contempler une chose sous plusieurs angles à la fois, raconter une histoire dans les détails et en panoramique, métamorphoser le corps en kaléidoscope abstrait. Rhabillé aux couleurs acidulées de l’illusion, son solo se savoure comme une fiction auto-chorégraphique : la vie rêvée d’un homme et d’un danseur en quête d’un éblouissement permanent. |
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