| | Moulineaux, homme marié et médecin de son état,
a découché. Il a attendu en vain sa maîtresse toute
la nuit. Au petit matin, sa femme Yvonne qui a remarqué
sa faute attend des explications. Bassinet, un vague
ami venu lui demander un service est peut-être
l’aubaine qu’il lui faut pour trouver un alibi.
De quiproquos en mensonges, Moulineaux est emporté
dans un tourbillon d’évènements qu’il essaye
de maîtriser tant bien que mal.
Chez Feydeau, les portes claquent. Poussant au plus loin
cette maxime, la scénographie est composée de cinq
portes. L’absence de cloisons crée une transparence
permettant à l’action de se dérouler devant et derrière
les portes. Les comédiens, vêtus de costumes colorés
inspirés des années 70 et loin des crinolines habituelles,
s’en donnent à coeur joie et mettent toute leur énergie
au service d’un univers délirant et absurde. Dans une
mise en scène visuelle et audacieuse qui respecte
le texte et l’action imaginés par Feydeau, le spectacle
s’anime d’un mouvement dynamique et perpétuel. |
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