Organisé par : Théâtre national de Chaillot 1, place du Trocadero, , 75116, Paris http://www.theatre-chaillot.fr Tel : 01 53 65 30 00
| | Spectacle de María Pagés
Salle Jean Vilar
25 au 29 avril 07
20h / dimanche 15h
DANSE MUSIQUE
Idée originale, conception, María Pagés, José María Sánchez
Mise en scène, José María Sánchez
Chorégraphie, María Pagés
Musique, Carrillo, Lebaniegos, Gallardo, Pagés, Sánchez
Lumière, Dominique You, José María Sánchez
Scénographie, Christian Olivares
Costumes, Olivares, Pagés, Sánchez
Assistant à la chorégraphie, José Barrios
Assistante à la figuration, María Morales
avec
La Compañia María Pagés :
Danseuses :
María Pagés
et
María Morales, Sonia Fernández, Mar Jurado, Isabel Rodriguez
Danseurs :
José Barrios, Emilio Herrera, José Antonio Jurado,
Alberto Ruiz
Musiciens :
Ana Ramón, chant
Ismael de La Rosa, chant
Sheila Cuffy, voix
José Carrillo “Fyty”, guitare
Isaac Muñoz, guitare
Enrique Terrón, percussions
et des figurants
María Pagés de Séville
Depuis quelques années, une nouvelle vague flamenca enchante les scènes du monde, mêlant des recherches sur les racines du flamenco à des variations plus contemporaines. María Pagés est l’une de ces figures de proue : formée au ballet classique comme au flamenco, elle a eu quelques-uns des meilleurs professeurs du genre, a fréquenté les compagnies réputées, que ce soit celle de Rafael Aguilar, Mario Maya sans oublier le maître par excellence, Antonio Gades, avant de créer une troupe qui lui ressemble, fière et conquérante. La Pagés, bardée de prix, un temps directrice du Centre Andalou de la Danse, ne vit plus aujourd’hui que pour et par son art. Ce flamenco dont elle aime que « les chorégraphies surgissent de son imagination, dans un processus permanent d’évolution à partir de la danse flamenca que lui ont enseignée ses prédécesseurs et ses investigations plus personnelles ».
Volver a Sevilla (Revenir à Séville) est un nouveau voyage : élaborée avec José María Sánchez, cette création permet à María Pagés de « traduire » en danse et en musique tout ce que lui évoque Séville, la métissée au passé riche de mélanges. María Pagés dit, joliment, que Séville n’a jamais refusé un vers à un poète, une couleur à un peintre, une Vierge à un croyant, l’ombre fraîche d’une cour à un touriste fatigué. « Inspiratrice des voyageurs, Séville c’est tout ce qui manque à la terre pour pouvoir toucher le ciel. Séville c’est un mystère », résume la danseuse. Sur scène, elle réunira une vraie « famille » de danseurs, chanteurs et musiciens pour donner corps à ces sensations sévillanes. « Revenir aux racines, à l’enfance, à Séville, la mère de toutes mes aventures, dans et en dehors de la scène », dit encore María Pagés. Cette invitation est alors comme une escale en terres andalouses à partager. |
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